J8 Samedi Alix, Romain et moi nous levons à 2h du
J8 Samedi
Alix, Romain et moi nous levons à 2h du matin et prenons, les yeux bouffis de fatigue, la route pour le volcan.
2 heures de route où nous grimpons, grimpons, traversons la plaine des sables impressionnante et lugubre sous la lumière de l’astre lunaire. Et nous grimpons, grimpons toujours, jusqu’au parking de Bellecombe.
Là, nous enfilons notre équipement de marcheurs sans frontières et partons, lampe frontale autour de la tête ou lampe de poche à la main, pour un périple qui nous conduira, après environ 4h de marche, un nombre très croissant de battements cardiaques à la minutes et un sentier de plus en plus abrupte, au sommet du cratère Dolomieu.
Et là, les dieux du Piton de la Fournaise étaient au rendez vous et éclairaient de mille feux rougeoyants le gouffre noir qui s’ouvrait au dessous de nous. Le mercure était très paresseux là-haut, et malgré nos doigts congelifiés, nous avons pu savourer… des tartines de nutella devant ce panorama plus que grandiose…
Le gouffre est vertigineux, et son accès est interdit aux marcheurs. On a réussi à se faire peur, en nous penchant un peu dans le vide...
La vue que nous avions, adossés au valcan. Nous avons marché depuis le haut de ce long plateau.
La lumière du soleil commence à s'infiltrer dans le cratère.
Et bientôt la brume l'envahit.
L’aube a accompagné la redescente qui nous a pris environ 3h.
Nous sommes arrivés à la voiture alors que le soleil se faisait déjà très pesant.
Dernier regard sur le titan que nous avons gravi cette nuit...
Retrouvons Oswaldo qui nous attendait tranquillement à la case.
1h30 de sieste, obligatoire pour nous remettre de cette lourde fatigue qui nous assommait de plus en plus.
Puis nous reprenons la voiture pour partir tous les 4 à Manapany les Bains, dans les sud, où nous nous reposons et nous rafraichissons dans une jolie piscine d’eau de mer.
Quelques portraits. Visages heureux, reflétant l'exploit accompli une dixaine d'heures auparavant...
Dîner au resto.
Retour en 1h30, en passant par les Hauts (c’est plus court que par le littoral), et Alix, Oswaldo et Romain chantent à tue tête tout le répertoire français pour tenir le conducteur éveillé. Moi je ne tiens pas le coup et sombre rapidement…