Les bronzés à la Réunion

Aaaaahhh, Maurice. L'île Maurice!!! On a raison de rêver en en entendant parler. Etant à moins d'une demi heure de vol, on ne pouvait pas passer à côté de cette destination de rêve. 6 jours dans un hôtel géant, un accueil admirable et incomparable, d'une gentillesse exemplaire. Au menu lagon, piscine, soleil, ski nautique, tennis, golf, buffets à volonté, farniente...

Nous avons visité Port Louis, capitale de l'île, crasseuse et poussiéreuse, mais où nous avons pu apercevoir un bel échantillon de la population locale.

Bric à brac

Rencontre d'une tortue au Jardin des Pamplemousses

Quelques échanges tappés à la mauvaise heure de la journée nous font déclarer forfait au bout de 45mn.

  Cours de ski nautique.

  Coucher de soleil...

L'air mauricien a parfois de drôle d'effets sur certains organismes, la preuve au second plan de cette photo...

Un 18 trous, au "Golf Legend", très sympathique!

... et en prîme, un caddy! Un jeune de 19 ans, jouant au golf depuis 2 ans seulement et déjà bien classé (en dessous de 15, je crois).

On nous épie...!

Les photos du Piton des Neiges:

  Vue sur Cilaos    Ca monte...

  Ca monte...

  Et ça monte encore et encore...

  Cirque de Cilaos

  Cilaos, et, au loin, l'océan Indien

La caverne Dufour où nous avons dormi, avant de redescendre, le lendemain matin.

Bonjour tout le monde. Plus d'un mois depuis le dernier message, envoyé par Romain. Quantités de choses se sont passées depuis, des randos, des expériences, des voyages. Nous sommes rentrés de Mada il y a 4 jours, et j'ai encore une petite semaine à la Réunion avant de rentrer chez les zoreilles de l'hexagone. J'en profite pour rajouter queqlues images sur le blog, afin de rattrapper au mieux le retard accumulé.

PITON DES NEIGES

Nous avons laissé la voiture vers 15h au parking dit "le bloc". Le ciel est gris, l'air est frais (nous sommes juste au dessus de Cilaos, à 1200m d'altitude), et le vent souffle. Le thermos nous offre quelques gorgées de thé bien chaud, en guise d'encouragement pour la rando qui va commencer. Et nous sommes partis, pas le temps de trainer, il faut arriver avant la tombée du jour, et nous avons bien 3h de marche à faire. Ca grimpe. Dès le départ. C'est comme monter des escaliers 4 par 4, sauf qu'en prîme le sol est irrégulier. Pas assez de souffle pour raconter sa vie ou quelque bêtise que ce soit. Le coeur bat à tout rompre. Nous nous arrètons pour décider si nous continuons ou non. Nous continuons. Motivés pour découvrir la Réunion depuis son toit! Les visages sont écarlates, c'est de plus en plus dur. 2ème arrêt pour réfléchir si nous devons poursuivre. Nous poursuivons. Nous arrivons finalement au gîte Dufour (saech, pour les MKDE), au bout de 2h50, alors que le vent souffle de plus en plus fort, que la nuit s'installe et que le tonnerre gronde au loin. Nous sommes à environs 2300m d'altitude, je crois. Il fait froid. Le fait d'avoir eu chaud dans nos polaires (feu celle de Romain, maintenant; je raconterai plus tard) et d'être dans le vent nous glace les os. Un bon chocolat chaud nous réchauffe un peu le sang. Pas d'eau courante, seulement l'eau de pluie qu'il ne faut pas gaspiller. Inutile de vous dire qu'une douche à 10° ne m'aurait pas tentée, anyways. Energie solaire pour l'électricité. Et tous les vivres sont apportés chaques jours à dos d'hommes. Rougail saucisses et rhum. Dodo vers 19h30. Avant l'aube il était prévu de reprendre la marche pour assister au lever du soleil depuis le sommet du piton, mais le mauvais temps et notre manque d'entraînement nous y ont fait renoncer, et nous sommes redescendus, en 2h20.

Bon, aucune photo ne veut passer. Je vous laisse lire le texte; ils sera illustré dès q'un ordinateur voudra bien coopérer à mes ordres...

Salut les gens!

Bien du temps s'est écoulé depuis notre dernier message; pas d'excuses, néanmoins les dernières semaines ont été bien remplies. Cela fait trois semaines que nous avons repris le boulot, après deux semaines de vacances dont une à l'île Maurice...c'est vraiment comme sur les cartes postales, en mieux puisqu'il y a les trois dimensions, le son et l'odeur.

Quelques moments de vie livrés en vrac, en attendant de remettre tout ça chronologiquement et en détail.

Une expérience exceptionnelle: le parapente; Alix et Oswaldo l'avaient déjà tenté avec Clémence, nous y sommes retournés avec Julien (cousin éloigné de Clèm). La Réunion vue du ciel, c'est grandiose, notamment le lagon et ses coraux vus par transparence; ça donne un dégradé de bleus qui n'est pas piqué des hannetons.

  Etude de la piste de décollage. Même pas peur. Mouais.

Equipement grand-guignolesque, mais néanmoins utile en cas de chute verticale...

Allez, vas-y, treuille, treuille, treuillle!!!!

   Nous avons également visité l'usine Bourbon (la dodolélà), qui produit sur la Réunion quantité de dodo (bière endémique!) qui sert à torcher tous les pauvres bougres sans travail à peu de frais, ainsi que le coca et autres fantas qui y sont mis en bouteille.

Bon, l'image ne veut pas passer. A bientôt pour la suite: usine Bourbon, Maurice, les tentatives de surf, le Piton des Neiges...

S

Bonjour tout le monde!

En vacances depuis maintenant 4 jours (enfin!!!!), Romain et moi pouvons enfin souffler et bien profiter de l'île et de ses activités. J'ai également pu rattrapper le retard pris sur le blog, et vais pouvoir vous offrir maintenant qqs images du cirque de Cilaos que nous avons découvert il y a 2 semaines.

Quittant la case vers 8h30 le matin, nous prenons la route vers le sud, longeant le littoral. L'océan Indien à notre gauche, nous traversons Ste Anne, Ste Rose, Bois Blanc, St Philippe, St Joseph, etfaisons une halte à St Pierre pour admirer le marché, faire quelques achats, et profiter du lagon. Bric à brac de sacs

                  Vanille        goyaviers (de la famille de la goyave je crois, on les trouve en ce moment sur tous les bords de routes)

Puis, vers 15h, nous reprenons la route vers St Louis (là où l'on fabrique bcp de sucre) d'où part la route vers Cilaos. La fameuse "route aux 400 virages", pas rassurante du tout, surtout après le scandale qu'engendre la successions de gros éboulis sur la route du littoral! Donc nous montons, tournons, montons, et tournons vraiment beaucoup. Les coeurs restent accrochés et les estomacs restent dans leurs rangs. Nous pouvons déjà contempler un panorama extraordinaire (qui m'a d'ailleurs fait penser aux paysages dans le dessin animé Shreck) :

Nous atteignons le petit village de Cilaos, au coeur du cirque, perché à 1200m d'altitude, vers 17h.

Juste le temps de déguster l'une des spécialités locales, le vin (bof, très fadasse), et de vagabonder un peu dans les rues, savourant la fraicheur des hauts.   

Le soir au gîte, nous goûtons à des mets délicieux: gratin de chouchou (autrement appelé christophine, avec un y?), cari camarons (grosses crevettes), et massalé cabri (je crois), puis bananes flambées.

Piton du Chien (reconnaissez vous la tête de Pluto de Walt Disney?). Complètement à gauche, l'espèce d'encoche, c'est le Col du Taïbit.

Le lendemain matin, après avoir erré sur le petit marché forrain et aperçu encore 2 spécialités locales (les lentilles et la broderie), nous prenons nos cliques et nos claques et nous lançons dans la 'ballade de Bras Rouge", un superbe parcours qui, en 3h30 A/R, nous emmène au sommet de la cascade ferrugineuse de Bras

Rouge, site très convoité de canyoning.    

   Guide dans une main, appareils de photo en bandouillère, j'accomplis avec soin mon devoir de touriste.

  L'altitude? On n'est qu'à 1200m pourtant...

Petite halte au bord d'un petit bassin à l'eau

  glouglouglou...

  glouglouglou

Cascade de Bras Rouge, au dessus.

En remontant de quelques dixaines de mètres la rivière qui se jette dans la cascade de Bras Rouge, Romain décide de piquer une tête. Tout seul, mi trouv lo tro frèd!

L'eau doit être à 15-16° peut être...

Y en a qui n'ont pas peur du froid

De retour au village vers 14h, nous nous posons - enfin! - et goûtons aux lentilles de Cilaos. Dé-li-cieuses!

lébon lébon!!!!

Allez, à plus les copains!

J9 Dimanche

Dernier jour. Demain c’est le départ. Nous décidons d’une dernière ballade en joëlette et prenons la direction du nord de l’île pour tenter une promenade qui nous conduirait (après quelle distance et quel dénivelé ?) à un rempart donnant sur le cirque de Mafate.

Pas de bol, dans un bled appelé Sans Soucis ma voiture largue en partie le pot d’échappement. Romain passe l’heure suivante à faire des roulades sous ma titine, et parvient, sous le conseil avisé de son oncle qu’il avait au bout du fil, à décrocher le pot.

    Pourquoi????!!!!!

   La panique n'est cependant pas le maître mot.

  Un automobiliste s'arrête et prête à Romain sa machette (ils en ont tous ici!) pour l'aider à détacher le pot. Il nous offre également deux dodos.

Nous reprenons la route, le pot entre Alix et Os à l’arrière, et faisant un bruit pas possible de voiture « tunée ». Sorry, l'image est renversée!

Puis ballade, joëlette, côte, cailloux, virages, tirer, pousser… nous avons droit à une belle vue aérienne sur la mer, mais nos jambes n’iront pas jusqu’au rempart précité. Trop loin encore…  

Nous rentrons donc à la voiture, puis à la case.

L’aventure se terminera demain, à l’aéroport Rolland Garros, où nos deux jeunes lillois prendront l’avions pour franchir dans l’autre sens l’équateur…

Zi End

J8 Samedi

Alix, Romain et moi nous levons à 2h du matin et prenons, les yeux bouffis de fatigue, la route pour le volcan.

2 heures de route où nous grimpons, grimpons, traversons la plaine des sables impressionnante et lugubre sous la lumière de l’astre lunaire. Et nous grimpons, grimpons toujours, jusqu’au parking de Bellecombe.

Là, nous enfilons notre équipement de marcheurs sans frontières et partons, lampe frontale autour de la tête ou lampe de poche à la main, pour un périple qui nous conduira, après environ 4h de marche, un nombre très croissant de battements cardiaques à la minutes et un sentier de plus en plus abrupte, au sommet du cratère Dolomieu.

Et là, les dieux du Piton de la Fournaise étaient au rendez vous et éclairaient de mille feux rougeoyants le gouffre noir qui s’ouvrait au dessous de nous. Le mercure était très paresseux là-haut, et malgré nos doigts congelifiés, nous avons pu savourer… des tartines de nutella devant ce panorama plus que grandiose…

  Le gouffre est vertigineux, et son accès est interdit aux marcheurs. On a réussi à se faire peur, en nous penchant un peu dans le vide...

La vue que nous avions, adossés au valcan. Nous avons marché depuis le haut de ce long plateau.

La lumière du soleil commence à s'infiltrer dans le cratère.

Et bientôt la brume l'envahit.

L’aube a accompagné la redescente qui nous a pris environ 3h.

Nous sommes arrivés à la voiture alors que le soleil se faisait déjà très pesant.

Dernier regard sur le titan que nous avons gravi cette nuit...

Retrouvons Oswaldo qui nous attendait tranquillement à la case.

1h30 de sieste, obligatoire pour nous remettre de cette lourde fatigue qui nous assommait de plus en plus.

Puis nous reprenons la voiture pour partir tous les 4 à Manapany les Bains, dans les sud, où nous nous reposons et nous rafraichissons dans une jolie piscine d’eau de mer.

  Quelques portraits. Visages heureux, reflétant l'exploit accompli une dixaine d'heures auparavant...

Le jour décline...

... et s'incline.

Dîner au resto.

Retour en 1h30, en passant par les Hauts (c’est plus court que par le littoral), et Alix, Oswaldo et Romain chantent à tue tête tout le répertoire français pour tenir le conducteur éveillé. Moi je ne tiens pas le coup et sombre rapidement…

J7 Vendredi

Après avoir passé la nuit chez Yann et Karine, la matinée est consacrée au marché de St Paul et aux achats de souvenirs pour la métropole. Préparations pour rhums arrangés, épices, tentures africaines, objets malgaches.

Retour côte Est avec un arrêt aux cascades Niagara sous lesquelles ont n’a pas très envie de se mouiller.

Au passage, une petite photo de la plaine des sables qu'il faut traverser pour aller au volcan...

Un petit PS, pour ceux qui ne sont pas des forcenés de l'internet, le blog, le récit et les photos ne se limitent pas à ce qui apparaît orsque vous ouvrez la page web. Il faut naviguer de date en date à l'aide du petit calendrier qui est en haut à droite de la page.

Saut en parapente au dessus du lagon, à St Leu. Décollage à 800m. Les photos parleront mieux que moi…

Os face à la piste de décollage, qui porte un autre nom que j'ai oublié. J'y vais ou j'y vais pas?

Préparation au décollage avec mon mono rasta cool, Josuan (le nom ne fait pas le moine!) Et, euh, sinon, qui est responsable de la couture des voiles?   Youpiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  Os bien ligoté. Pfffff, chpeux plus respirer...!  Et c'est partiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Voici un petit aperçu de ce que nous pouvions admirer depuis notre hamac (c'est même plus confortable!) volant.

blue lagooooooooooon. J'ai même vu (enfin, Jôôôsuan m'a montré) une raie nager au dessus des coraux!

Atterrissage

  Houston, everything under controle!!

Alix et Os’ ont eu droit à des pirouettes (du genre centrifugeuse), moi c’est resté très soft. Mais c’était vraiment sen-sa-tio-nnel !!!! A refaire. Et je le recommande à tous, petits et grands. Même les plus peureux n’ont pas le vertige.

Baignade et coucher du soleil à l’Hermitage.

Parfois la vie, c'est vraiment trop dur...